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Tout savoir sur l'insomnie chronique

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La caractéristique essentielle de l’insomnie chronique est une difficulté fréquente et durable d’endormissement ou de maintien du sommeil, qui a pour conséquence une insatisfaction à l’égard de son sommeil. La plainte de mauvais sommeil est accompagnée d’un certain degré de désarroi et retentit sur la vie familiale, sociale et professionnelle. De plus le trouble du sommeil et les symptômes de veille associés surviennent en dépit de conditions adéquates au sommeil. L’insomnie chronique peut survenir de façon isolée ou en association avec un trouble mental, physique ou la prise d’un médicament ou d’une substance.

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L’insomnie chronique se décline sous plusieurs formes :

  • L’insomnie psychophysiologique

L'insomnie psychophysiologique est caractérisée par une suractivation et des associations acquises empêchant de bien dormir. Cette suractivation est à des degrés divers physiologique, cognitive et émotionnelle, et les associations se font entre une propension anormale à l’éveil et des stimuli situationnels (chambre à coucher, lit), temporels (heure du coucher) ou comportementaux (routines pré-coucher) normalement associés au sommeil. Les patients présumés atteints de ce type d’insomnie ont souvent des difficultés à dormir à la maison, dans leur environnement habituel, alors qu’ils peuvent s’endormir sans difficulté dans un environnement inhabituel ou simplement quand ils n’essaient pas de s’endormir.

  • L’insomnie idiopathique

Elle est caractérisée par une plainte de trouble du sommeil de longue date, ayant débuté insidieusement dans l’enfance. Elle ne reconnaît pas de cause évidente et persiste au long cours sans période de rémission durable. Compte tenu de son début précoce, de sa stabilité dans le temps, et de son long cours, ce trouble pourrait être génétiquement déterminé ou bien lié à une aberration congénitale des systèmes de veille, de sommeil ou des deux à la fois. Toutefois, aucune pathologie génétique ou du système nerveux central n’ a encore été identifiée à ce jour.

  • L’insomnie paradoxale

Précédemment appelée « mauvaise perception du sommeil » elle correspond à une plainte de trouble sévère du sommeil, absence ou une quasi absence de sommeil non corroborée à une preuve objective de sommeil perturbé. Les sujets présumés atteints de cette forme d’insomnie ont une propension majeure à sous-estimer le montant de sommeil qu’ils obtiennent. Par essence, ils perçoivent comme de la veille la plupart du temps pendant lequel ils dorment. Bien que ces sujets obtiennent une quantité de sommeil entrant dans les normes, quand on la mesure à l’aide d’enregistrements polysomnographiques, ils présentent les mêmes symptômes que dans d’autres formes d’insomnie.

  • L’insomnie due à une hygiène inadéquate du sommeil

Elle est présumée provenir ou être entretenue par une activité quotidienne ne s’accordant pas avec le maintien d’un sommeil de bonne qualité et un éveil de jour normal. Les sujets atteints de cette forme d’insomnie éprouvent des difficultés quotidiennes de veille et de sommeil résultant d’habitudes telles que la sieste, des horaires de veille et de sommeil hautement variables, la prise à proximité de l’heure du coucher de produits défavorables au sommeil (caféine, tabac, alcool), des activités émotionnellement contrariantes à l’heure du coucher, l’utilisation du lit pour des activités autres que le sommeil ou le sexe, un environnement défavorable au sommeil.

  • L’insomnie comportementale de l’enfant

Elle est présumée résulter d’un conditionnement anormal au sommeil ou d’une incohérence dans les routines de sommeil proposées à l’enfant. Plusieurs sous-types ont été décrits : le conditionnement anormal à l’endormissement ou au réendormissement dans le quel l’enfant est dépendant d’une stimulation spécifique (bercement, caresses) d’objets (biberon, sucette,morceau d’étoffe) ou d’environnement pour pouvoir s’endormir ou se réendormir après un éveil nocturne ; l’insuffisance de limites imposées à l’enfant résultant en un refus du coucher, et une forme mixte associant un conditionnement anormal au sommeil et une insuffisance de limites.

En complément, le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-IV TR) et l’International Classification of Sleep Disorders (ICSD-2) décrivent plusieurs formes d’insomnie appelées secondaires, associant une insomnie chronique et des conditions comorbides. Parmi celles-ci l’insomnie associée à un trouble mental, à une maladie organique, à la prise d’un médicament ou d’une substance.

Il est souvent difficile de faire le choix de l’une ou de l’autre insomnie en termes de diagnostic. Il existe en effet un recouvrement notable de symptômes dans ces différentes formes d’insomnie. De plus, de nombreux patients ont des comorbidités médicales, psychiatriques ou médicamenteuses, rendant délicate l’appréciation de la cause ultime de l’insomnie.

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