Le somnambulisme en détail
Qui n'a pas entendu de récit relatant les actions étranges d'un somnambule ? Le plus souvent on en rit, mais certaines histoires sont loin d'être drôles... Le point sur ces réveils inconscients qui touchent les enfants mais aussi 10 à 20% des adultes en France.
Le somnambulisme : définition et causes
Le somnambulisme fait partie des parasomnies, ensemble de troubles du sommeil impliquant des comportements étranges relatifs aux mouvements, émotions et perceptions.
L’épisode commence généralement par le fait de s’asseoir dans le lit et de regarder alentour. Le sujet quitte ensuite son lit et a des comportements aussi variés qu’étonnants : aller errer dans l’appartement sans but apparent, découper un vêtement en morceaux, passer par la fenêtre et marcher sur le chéneau, descendre l’escalier et aller dans la rue. Des cas d’homicide ont même été rapportés. L’absence de réactivité aux stimuli extérieurs est telle que des enfants ont été retrouvés morts dans la neige ou recouchés dans leur lit avec une fracture ou une plaie. Les yeux sont habituellement grand ouverts et hagards. La durée des épisodes varie de quelques secondes à plusieurs minutes.
Quelles sont les causes de ce trouble déconcertant ?
D’abord une forte composante génétique : dans 60 à 80 % des cas, les parents ont eux aussi été victimes de somnambulisme. Puis, comme dans le cas des éveils confusionnels et des terreurs nocturnes, une instabilité du sommeil lent profond. Enfin des facteurs de stress, un effort excessif, la consommation de drogues, la prise de médicaments psychotropes, des maladies comme les migraines et le syndrome de Gilles de la Tourette, des bouleversements hormonaux (chez la femme enceinte).
Les méfaits du somnambulisme
Si la plupart des somnambules se contentent de se promener dans leur maison avant d'aller se recoucher, certains peuvent cependant avoir des comportements dangereux, pour les autres comme pour eux-mêmes, pouvant aller jusqu’à des mutilations ou des chutes à la suite de défenestrations.
Somnambulisme : quelles solutions ?
Il convient dans tous les cas de prendre des mesures de sécurité : installez votre chambre au rez-de-chaussée si vous en avez la possibilité, verrouillez portes et fenêtres et placez les objets dangereux hors de portée pour minimiser les risques d'accidents. Il faut également identifier les facteurs de risque ci-dessus indiqués, et essayer de les écarter.
Dans les cas peu sévères et espacés, il suffit parfois de rétablir une hygiène correcte de sommeil, de ne pas faire des activités trop intenses avant le coucher, et de façon générale d’éviter tout ce qui pourrait entraver l'endormissement ou perturber le sommeil.
Si les épisodes se reproduisent trop régulièrement, la technique des éveils programmés dans la première partie de la nuit mérite d’être mise en œuvre.
Enfin, si aucune de ces mesures ne se révèle efficace, l’hypnose mérite d’être tentée, ainsi que des médicaments tels que le rivotril et des antidépresseurs tricycliques comme l’anafranil, et en cas de trouble psychiatrique avéré une psychothérapie.
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